Célébration d'hommage religieux, chrétienne catholique
Retrouvez ici le déroulé type d'une célébration d'hommage religieux (funérailles) pour un sapeur-pompier décédé en service commandé. Une rencontre avec le célébrant permettra de préciser le déroulé.
1) Sous forme de déroulés à télécharger :
2) Sous forme littérale :
MESSE DE FUNERAILLES
En cas de bénédiction, il n’y a pas de communion = on supprime les moments écrits en orange.
Procession d’entrée du cercueil et de la famille (musique / chant)
Le temps de l’accueil
Accueil du célébrant religieux
Accueil par la famille (Hommage au défunt) et/ou autorité sapeur-pompier
Chant d’entrée
Témoignage personnalisé sur le défunt fait et lu par la famille, et/ou autorité sapeur-pompier
Rite de la lumière chant (allumage des bougies par les proches)
Rite de la croix – prière pénitentielle chant Kyrie
Le temps de la Parole
Première lecture par un proche (extrait de l’Ancien Testament, actes ou lettres des apôtres ou l’Apocalypse)
Psaume lu ou chanté
Alléluia chant
Deuxième lecture par un proche (extrait du Nouveau Testament)
Proclamation de l’Évangile par le célébrant
Homélie – chant de méditation (le célébrant se livre à une réflexion sur les textes lus, la mort avec une vision chrétienne et évoque la vie du défunt)
Le temps de la prière
Prière universelle (intentions rédigées par la famille) + refrain chanté
Offertoire (les offrandes du pain et du vin de l’eucharistie sont apportées par des enfants ou des proches du défunt + Quête chant
Prière eucharistique
Sanctus chant
Anamnèse chant
Notre-Père, lu ou chanté
Agnus dei chant
Communion chant
Chant d’action de grâce (facultatif)
Le temps de l’A-Dieu
Derniers hommages (discours, prises de paroles ou témoignages, lecture d’un poème ou d’un texte profane = non issu de la Bible)
Chant du dernier Adieu
Absoute, encensement, aspersion d’eau bénite du cercueil en rappel du baptême
Bénédiction par l’assemblée & Adieu par un geste de foi chant
Chant d’envoi de clôture – Départ du cercueil
3) Messe ou bénédiction ?
On parle de messe d'enterrement/funérailles, ou de bénédiction, lors d'une cérémonie religieuse chrétienne pour un défunt (= pour un décédé).
Quelle différence existe-t-il entre une messe de funérailles et une bénédiction de funérailles ?
Pour les catholiques, la messe de funérailles et la bénédiction de funérailles se déroulent toutes les deux de la même manière à l'exception du sacrement de l’eucharistie et de la communion associée. Lors d'une célébration de funérailles, il n'y a généralement pas d'eucharistie, la cérémonie est donc plus courte (35 à 45 min) qu'une messe classique (60 min).
Les officiants de cette célébration peuvent également être différents. La présence d’un prêtre n’est pas obligatoire lors d'une bénédiction de funérailles. Ainsi, les diacres ou les laïcs de la paroisse peuvent présider une bénédiction.
Si le défunt était un pratiquant régulier (ou sa famille), une messe peut-être proposée.
4) Consignes pour l'église :
Une réunion préalable avec le célébrant (et idéalement la famille), permet de préciser plusieurs points :
- ordre d'entrée dans l'église : de plus en plus le cercueil est mis en place par les pompes funèbres, et la famille et l'assemblée arrivent ensuite. Mais on peut aussi décider l'inverse : la famille et l'assemblée sont en place, et le porte drapeau précède l'arrivée du cercueil porté par des sapeurs-pompiers.
- position du porte-drapeau dans l'église : généralement dans le chœur, ou en tout cas à l'avant sur le coté ou encore sur le coté au niveau du premier bans. Pour rappel : la garde au drapeau est généralement limitée à 2 personnels. Le drapeau est maintenu "au sautoir". Ce n’est que lorsque l’officiant invite à s’asseoir que le porte-drapeau met le drapeau "au pied" et s’assoient à leur tour. Au moment de "l’élévation" durant la messe, le drapeau est mis "au sautoir" et est incliné pendant que l’officiant consacre le pain et le vin.
- prises de paroles et hommages par les sapeurs-pompiers, les amis, la famille ;
- symboles déposés sur le cercueil : casque, décorations, photo, bougies, croix ...
5) Consignes pour le cimetière :
S’il y a un cortège pour se rendre au cimetière, le porte-drapeau se place en tête du cortège, drapeau "au sautoir", suivi par le cercueil et le porte coussin qui présente les décorations du défunt.
Au cimetière, il y aura deux temps :
- un avec le porte-drapeau, les officiels et la famille pour une prière publique par le célébrant lors de la mise en terre (le porte-drapeau salue en inclinant le drapeau pendant la mise en terre), puis ;
- puis (après le départ du porte-drapeau et des officiels) un temps spécifique : une prière de dernier adieu dans l'intimité de la famille = uniquement avec la famille.
6) Mort et résurrection avec le Christ
La mort d'un sapeur-pompier, nous plonge toujours dans la peine. La mort de ceux que nous aimons nous touche profondément. Elle nous meurtrit, nous bouleverse, et remet en cause nos certitudes. Elle nous oblige à regarder en face le sens même de notre propre vie.
La célébration des funérailles à l'Eglise est ce moment unique qui accueille les cris des personnes qui sont meurtries par la douleur cruelle de la séparation d'un être cher. L'Eglise y fait résonner la Parole du Christ, lui qui a donné un sens au non-sens de la la mort.
Même si des parents, des amis se sentent attient comme nous, notre souffrance est toujours personnelle, et les paroles d'autrui nous paraissent toujours d'un piètre secours. En de tels moments, où trouver la consolation et la lumière ? Où trouver une parole de paix ? A qui la demander ?
Dans la foi chrétienne, nous chrétiens, répondons : au Seigneur de la Vie, le Christ, mort et ressuscité, rencontré dans l'amitié et la prière de la communauté des croyants qui accompagnent les familles des défunts.
La grandeur d'une vie humaine ne se révèle qu'à la lumière de Dieu. Ainsi, lors de la célébration de funérailles en Eglise, nous nous tournons vers celui qui est plus grand que nos peines et qui, mieux que nous, saura sécher toute larme. C'est lui, le Christ, qui nous ouvre les portes de l'Espérance.