Il est bon de se confesser régulièrement. En effet, par la confession nous obtenons notamment :
Ainsi nos fautes nous permettent paradoxalement, de goûter la tendresse de Dieu quand nous accueillons avec humilité son pardon : la confession nous décentre de nous-même pour nous ouvrir complètement à l'amour des autres et de Dieu.
Mais la confession n’est pas une technique de développement personnel ou de bien-être !
Le sacrement de réconciliation a une véritable efficacité pour notre progrès spirituel. Tout ne se joue pas au niveau de l’affectif et du ressenti, mais au niveau objectif : j’avais péché et je suis pardonné.
D’ailleurs Dieu, quant à lui, ressent un grand bien-être après votre confession.
En effet, « il y a de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent » dit la Bible ! Songez à la joie du père quand son fils prodigue est de retour.
La motivation la plus profonde pour aller se confesser est bien là. Je ne me confesse pas parce qu’il le faut, pour occuper les prêtres ou parce que ça va me faire du bien : je me confesse d’abord pour réjouir le cœur de Dieu, mon Père.
En effet, ce qui s'appelait dans le temps "la confession" et maintenant le sacrement de réconciliation, n'est pas un temps d'accusation, mais bien un temps de réparation, de salut.
Tous les vendredis matin lors des Laudes (prière du matin), l'Église nous invite à chanter le Psaume 50. C'est un psaume fort, beau et libérateur adressé à Dieu. Un des versets dit : CE QUI EST MAL À TES YEUX, JE L'AI FAIT (Ps 50,6).
Mais un autre précise aussi : "Rends-moi la joie d'être sauvé, que l'Esprit généreux me soutienne."
Aussi, les témoins de l'Évangile, les prêtres sont là pour nous dire encore et toujours : "Confiance, lève-toi, Il t'appelle". Viens chercher le pardon, car Dieu t'attend comme un père aimant espère toujours en son enfant.