Depuis les premiers siècles, l'Église confesse que le Christ siège « à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts » (Symbole des Apôtres).
Aujourd'hui, le Jugement dernier est souvent associé, dans l'imaginaire nourri par l'iconographie occidentale, à un Dieu justicier et à des châtiments innombrables dans les flammes de l'enfer.
En réalité, l'Écriture (la Bible) est très sobre sur la question. L' Ancien Testament montre un Dieu qui invite son peuple, par la voix des prophètes, à se conduire avec intégrité, et un peuple qui, dans le malheur, supplie Dieu de lui rendre justice. Mais l'idée de Jugement dernier, à la fin des temps, apparaît surtout chez les prophètes dans la Bible. Il est question de « Jour du Seigneur ».
Dans les Livres de Daniel et des Maccabées apparaît la foi en la résurrection des morts et en un Dieu qui récompensera ceux qui lui sont restés fidèles. À l'époque du Christ, le judaïsme ancien développe ainsi l'idée qu'en ce «Jour», les morts seront rappelés du Shéol, les uns iront à leur perdition, les autres dans le sein d'Abraham.