Questions courantes :
Pourquoi l’Eglise pense-t-elle que les femmes ne sont pas assez douées pour être prêtres ?
Pourquoi, alors que Jésus a ouvert aux femmes un nouvel horizon, l’Eglise leur refuse-t-elle d’avoir des responsabilités au Vatican ?
Pourquoi l’Eglise est-elle une institution si patriarcale ?
Opinions communes sur le sujet :
Au XXe siècle, les femmes ont conquis un certain nombre de droits en dépit de l’héritage du christianisme qui, tout au long de son histoire, a opprimé les femmes en ne glorifiant que les vierges ou les mères. L’Eglise catholique cultive aujourd’hui cet héritage patriarcal en interdisant aux femmes, en raison de leur sexe, de devenir prêtres. Cette interdiction fait croire aux femmes catholiques qu’elles sont inférieures aux hommes.
Changement de cadrage :
La dynamique de l’émancipation des femmes trouve ses racines dans le christianisme, comme le prouve l’histoire de l’Eglise primitive. L’Eglise a pu souffrir du patriarcat, mais les femmes ont joué et jouent toujours un rôle vital dans les ministères et les postes à responsabilités de l’Eglise.
L’émancipation des femmes a été reconnue et encouragée par et dans l’Eglise moderne : il y a bien plus de femmes dans les postes à responsabilité de l’Eglise que dans les institutions comparables.
Mais l’égalité ne doit pas être atteinte aux dépens de leur identité propre, de leurs spécificités. Les dons et les capacités des femmes, le génie féminin, sont nécessaire, aussi bien dans l’Eglise que dans la société pour humaniser et transformer la société.
Les messages-clés :
1) Le christianisme a établi les fondements de l’émancipation moderne des femmes en affirmant qu’elles étaient aussi dignes et avaient autant de valeur que les hommes. L’Eglise primitive a offert de nouveaux horizons aux femmes, notamment en leur permettant de remplir des fonctions sociales et publiques, même si la pression sociale a parfois beaucoup entravé ce type de rôles.
2) Les femmes ont toujours joué un rôle vital et irremplaçable dans la vie de l’Eglise, et cela se vérifie encore aujourd’hui.
Même si l’Eglise, comme d’autres institutions, a mis bien trop de temps à renverser les obstacles qui excluaient les femmes, elle soutient très bien, aujourd’hui la comparaison avec la société séculière quant au nombre de femmes occupant des postes décisionnels.
3) L’Eglise réserve la prêtrise aux hommes parce qu’elle a toujours considéré que ce choix du Christ avait un sens et l’engageait à le suivre. Ce n’est en aucun cas un jugement porté sur les compétences des femmes.
Les femmes catholiques de notre temps, inspirées par la pensée du pape Jean-Paul II, ont lancé un « nouveau féminisme », qui cherche à émanciper les femmes tout en protégeant leur identité distincte.
4) L’Eglise doit à présent mieux intégrer les femmes dans ses structures en « décléricalisant » celles-ci.