Questions courantes :
Nous sommes au XXIe siècle : pourquoi l’Eglise s’obstine-t-elle encore à dire que les relations sexuelles ne doivent servir qu’à faire des enfants ? Pourquoi refuse-t-elle la contraception ?
Pourquoi l’Eglise dit-elle des personnes homosexuelles qu’elles sont « désordonnées » ?
Si Dieu les a crées homosexuelles, pourquoi ne voudrai-t-il pas qu’elles puissent avoir des relations sexuelles ?
Qui êtes-vous pour juger se type de relations entre adultes consentants et aimants ? L’Eglise de devrait-elle pas arrêter de se mêler de la vie privée et intime des gens, et les laisser se forger leurs propres opinons sur la question si personnelle de la sexualité ?
Questions courantes :
Nous sommes au XXIe siècle : pourquoi l’Eglise s’obstine-t-elle encore à dire que les relations sexuelles ne doivent servir qu’à faire des enfants ? Pourquoi refuse-t-elle la contraception ?
Pourquoi l’Eglise dit-elle des personnes homosexuelles qu’elles sont « désordonnées » ? Si Dieu les a crées homosexuelles, pourquoi ne voudrai-t-il pas qu’elles puissent avoir des relations sexuelles ? Qui êtes-vous pour juger se type de relations entre adultes consentants et aimants ?
L’Eglise de devrait-elle pas arrêter de se mêler de la vie privée et intime des gens, et les laisser se forger leurs propres opinons sur la question si personnelle de la sexualité ?
Opinions communes sur le sujet :
L’Eglise est obsédée par la sexualité, qu’elle soit hétérosexuelle ou homosexuelle. Si Dieu a créé des personnes homosexuelles, n’est-il pas terrible de les condamner à une vie de célibat ?
Pourquoi l’Eglise dit-elle des personnes homosexuelles qu’elles sont « désordonnées » ?
L’Eglise a une vision complètement obsolète de la sexualité, il est donc normal que de nombreux catholiques pratiquants, surtout en Occident, ignorent purement et simplement cet enseignement.
Changement de cadrage :
La morale sexuelle cherche à développer notre capacité à nous donner par amour afin de ne pas utiliser autrui. Le contexte qui favorise une sexualité épanouie est celui d’un engagement pour la vie entre marie et femme.
L’Eglise accueille à bras ouverts les personnes homosexuelles. De nombreux catholiques engagés sont homosexuels et mènent une vie fidèle et chaste.
L’enseignement de l’Eglise ne dit pas que les personnes homosexuelles sont « désordonnées », mais que la sexualité est ordonnée au mariage et aux enfants.
Il serait souhaitable que les membres de l’Eglise, de même que la société tout entière, réalisent qu’il existe de nombreuses façons de vivre une vie heureuse et comblées sans être marié. Les catholiques homosexuels qui suivent l’enseignement de l’Eglise offrent souvent de beaux exemples de cette vérité qui s’est perdue.
Les messages clés :
1) La sexualité est une bénédiction. C’est un appel à l’amour. Mais elle doit être pratiqué dans le cadre d’un engagement et d’une stabilité, sinon le don de soi n’est pas plein et entier, contrairement à ce que l’acte sexuel exprime ; il y a alors un écart, une rupture entre le langage du corps et le sentiment qui anime la personne.
2) La sexualité bien intégrée est ouverte à la vie. C'est cette ouverture qui lui donne tout son sens. En "limitant" la sexualité à l'ouverture à la procréation, on ne se réduit pas la liberté des gens, mais on protège et on prend soin de l'amour vrai. La sexualité est un moyen de se donner, et ce don doit être traité avec respect. L’Eglise ne prône aucune norme de taille de famille : 1, 2,3 4, ou 5 enfants, chacun est libre. Depuis les années 60, l’Eglise appelle à une paternité (et maternité) responsable. Cela signifie que chaque couple doit apprécier « généreusement » et « en conscience » sa capacité à accueillir des enfants. Généreusement, car au final chaque enfant est bien un trésor et une source de joie, et qu’une famille qui grandit démultiplie l’amour donné et reçu. Et pour « apprécier en conscience », encore une fois, l’Eglise ne donne aucun standard de taille de famille à atteindre, chaque couple est une situation particulière et doit regarder avant tout le bien des enfants déjà nés, ou en projet. Le couple doit réfléchir à sa capacité à donner à ses enfants ce dont ils ont besoin au plan de leur équilibre personnel et affectif. On bâtit sa famille en fonction de ce qu’on est capable de faire, avec nos limites physiques, psychologiques et matérielles.
3) L'Eglise qualifie personne de "désordonné". Ce sont les actes sexuels délibérément non procréatifs, parmi lesquels les actes sexuels entre personnes de même sexe, qui sont qualifiés de "désordonnés".
4) La sexualité est une forme de don de soi, il y a de nombreuses façons de donner et de recevoir de l'amour qui ne sont pas sexuelles ou conjugales. Dans une société qui voit de plus en plus les unions amoureuses comme les seules vraies relations interpersonnelles qui vaillent dans la vie, et dans laquelle de nombreuses personnes sont pourtant de plus en plus seules et isolées, les catholiques homosexuels ou célibataires fidèles à l'enseignement de l'Eglise témoignent de l'importance de l'amour non sexuel.
5) Le bien-être du couple passe par une écologie du corps, par l’harmonie avec le cycle féminin sans agent hormonal artificiel, ni barrière physique entre les corps. Bien-être du couple, aussi avec des périodes d’attente et de patience qui pousse le couple à enrichir sa communication non charnelle avec d’autres formes de tendresse. Bien-être du couple avec une régulation des naissances qui implique l’homme et la femme. Mais il s’agit bien d’une préconisation de l’Eglise, pas d’une norme ou d’un commandement.