Questions courantes :
Pourquoi l’Eglise s’oppose-t-elle au droit des gens à choisir leur mort ? Si une personne saine d’esprit, mais en phase terminale et en grande souffrance, demande à mourir, pourquoi la loi devrait-elle l’en empêcher et poursuivre en justice les personnes qui lui viennent en aide ?
Les médecins ont toujours aidé leurs patients au moment de leur mort : en quoi le suicide assisté est-il différent ?
De quel droit l’Eglise dit-elle aux gens qui ne partagent pas sa foi comment il convient ou pas de finir sa vie ?
Les sondages montrent que la société change d’avis sur la mort assistée. L’Eglise n’est-elle pas, une fois de plus, en train d’essayer d’imposer sa morale à la législation ?
Questions courantes :
Pourquoi l’Eglise s’oppose-t-elle au droit des gens à choisir leur mort ?
Si une personne saine d’esprit, mais en phase terminale et en grande souffrance, demande à mourir, pourquoi la loi devrait-elle l’en empêcher et poursuivre en justice les personnes qui lui viennent en aide ?
Les médecins ont toujours aidé leurs patients au moment de leur mort : en quoi le suicide assisté est-il différent ?
De quel droit l’Eglise dit-elle aux gens qui ne partagent pas sa foi comment il convient ou pas de finir sa vie ?
Les sondages montrent que la société change d’avis sur la mort assistée. L’Eglise n’est-elle pas, une fois de plus, en train d’essayer d’imposer sa morale à la législation ?
Opinions communes sur le sujet :
Il est aujourd’hui possible de mourir dignement, sans souffrir, et quand nous le voulons. Si la médecine nous permet de rester en vie plus longtemps, pourquoi ne pourrait-elle pas nous permettre de mourir sans souffrir, dans les limites d’un cadre bien défini ?
Personne n’a le droit de dire à quelqu’un qui souffre qu’il devrait continuer de vivre, surtout lorsqu’il n’a aucune conception religieuse de la mort. Dans le cas des maladies incurables, quand une personne est déprimée et a l’impression d’être un fardeau, pourquoi ne pas soulager cette personne et son entourage de ce fardeau, et d’opter pour une mort dans la dignité ? Il devrait y avoir une loi pour autoriser les gens en phase terminale et sains d’esprit, qui ne voient pas l’intérêt de souffrir, à choisir quand et comment partir.
Changement de cadrage :
Le suicide assisté n’est pas la bonne réponse aux progrès de la médecine, qui permettent de vivre plus longtemps. Nous devons développer les soins palliatifs et les maisons de retraite qui permettent aux gens de découvrir leur vraie valeur malgré leur maladie et le fait d’être diminué.
Le suicide assisté crée une logique de mort qui dégrade rapidement la société et le domaine de la santé et des soins. Les personnes âgées et les handicapés, déjà vulnérables, le seront encore davantage, et cela contribue à renforcer le message selon lequel seuls les plus forts et ceux qui réussissent dans la vie méritent de vivre.
A ceux qui veulent mettre fin à leurs jours parce qu’ils ont l’impression d’être un fardeau, nous voulons dire qu’ils ont tort, et nous voulons leur montrer quelle est leur vraie valeur. Cela passe donc par le développement de soins qui rendent la fin de vie vraiment digne.
Les messages clés :
1) Le suicide assisté ouvre la porte au désespoir. Il fait du suicide la réponse à l’épreuve. Le droit de mourir devient un devoir de mourir.
2) Le suicide assisté rend les personnes vulnérables plus vulnérables encore. C’est surtout vrai des personnes handicapées : la loi pourrait finir par considérer que leur vie a moins de valeur que celles des autres.
3) Le suicide assisté détruit le lien de confiance entre le médecin et le patient.
4) Le suicide assisté menace le développement et l’amélioration des soins palliatifs.
5) Ce n’est pas parce qu’une personne souffre qu’elle a moins de valeur.
6) Dans la vie, certaines souffrances ne sont pas évitables et font partie du processus de la mort. Bien entendu, de nos jours, il est inacceptable que quelqu’un endure des souffrances insupportables.
7) La France a longtemps été à la pointe des soins palliatifs et de l’accueil des personnes âgées en maison de retraite, au point que cette façon particulière d’offrir une fin de vie digne aux personnes est appelée « école française ». Ces institutions doivent être développées. On devrait pouvoir offrir aux personnes qui souffrent un vrai choix, le choix de ne pas souffrir inutilement, et faire de leurs derniers moments sur terre un temps de guérison spirituelle.
8) Plutôt que de donner raison à ceux qui pensent être un fardeau et les tuer dès qu’ils en font la demande, nous devrions aider les gens à se rendre compte de leur vraie valeur et à vivre dans la vraie dignité.